Les Reines du Nil au Nouvel Empire

Installés en terres biterroises, les Clionautes qui sont une association nationale de praticiens de l’histoire et de la géographie, ne pouvaient pas passer à côté de cet événement majeur qui se déroulait à leur porte, à savoir une conférence organisée par Cau et Christian Brualla. Cau Brualla est une passionnée d’Egyptologie et avec la venue de Christian Leblanc, nul ne doute de cet engagement à faire connaître cette civilisation brillante.
C’est avec beaucoup de plaisir et de reconnaissance que nous rendons compte, modestement, d’une conférence qui a littéralement passionné un public extrêmement attentif pendant près deux heures.

Cette période du nouvel empire pour l’Égypte s’inscrit dans ce que l’on appelle, en Méditerranée orientale, l’âge de bronze récent. Pendant cette époque de près de cinq siècles, nous assistons à une forme de mondialisation, avec comme matière première support, – ce serait le pétrole et les flux d’informations et de capitaux aujourd’hui – les transports d’étain et de cuivre, entre les contreforts de l’Afghanistan et l’île de Chypre. C’est ainsi que l’on fabrique cet alliage qui a permis de forger les outils, mais aussi les armes, qui ont permis de constituer ces empires, et notamment celui de l’ancienne Égypte. Mais il ne faut pas oublier non plus les hittites, et les constructions politiques organisées autour des palais et des temples de Mésopotamie.
Entre ces empires, ces constructions politiques, ce sont des relations internationales, au sens moderne, qui sont alors nouées, des échanges internationaux, des flux commerciaux et les flux migratoires aussi.
Et ce sont peut-être ces flux migratoires, des Hyksos au début de la période, aux peuples de la mer, à la fin du premier millénaire, qui marquent le début et la fin de ces grands bouleversements.
Pendant ce nouvel empire, des femmes et des hommes exceptionnels ont su construire des États, bâtir des temples, développer des cultes en tenant compte de rapports de force politiques d’une surprenante modernité.
Chercheur renommé, Christian Leblanc a su rendre accessible ces travaux patients et méthodiques des égyptologues qui continuent encore dans une Égypte contemporaine qui n’est pas à l’abri de profonds bouleversements à rendre ces femmes et ces hommes, ceux qui exercent le pouvoir, mais aussi ceux qui travaillent, si proches de nous.

Introduction :

Le Nouvel Empire commence en -1543 et s’étend jusqu’en -1078.

L’âge d’or correspond à 3 dynasties : les XVIIIème, XIXème et XXème dynasties.
Il s’agit d’étudier les femmes de pharaons, comme les fameuses Nefertiti et Nefertari; mais aussi 3 épouses royales qui sont montées sur le trône et qui ont donc pris le titre de pharaon : la plus célèbre est HATSHEPSOUT, fille de Thoutmosis Ier et femme de Thoutmosis II, elle règne 22 années; la moins connue est MERITATON, fille aînée d’Akhenaton qui règne 3 ans; et enfin la dernière est TAOUZERT, l’épouse de Séti II qui règne 2 ans.

I La représentation de la Reine chez les Anciens Égyptiens.

Tout d’abord, cet élément surprenant à nos yeux, les Reines sont représentées avec une coiffe qui n’est qu’une dépouille de charognard, une coiffe de vautour.

  • 1)Pourquoi le vautour ?
    Il existe 2 espèces de vautour en Egypte Ancienne : le Pecnoptère, qu’on écrit Aleph, et le Grand Vautour Fauve de Nubie, qu’on écrit Mout, ce qui veut dire la Mère. La coiffe correspond au 2ème.
  • 2) Pourquoi la Mère ?

Les Égyptiens, ne voyant aucune différence entre vautours mâles et vautours femelles, les deuxs’occupant autant de leurs petits, ont pensé que les vautours n’étaient que des femelles. Problème alors : qui enfante les Vautours ? Ce ne peut être que le Souffle Divin, Amon. Si Amon est le pharaon, la femme du pharaon est alors un Vautour/Mout, c’est à dire la Mère de l’Egypte. C’est en effet par elles que le Sang Dynastique se manifeste.

II les Reines de la XVIIème et XVIIIème dynasties.

1) Les deux premières Reines de la XVIIème dynastie,

Ces femmes ont joué un rôle de libératrices dans l’expulsion des envahisseurs Hyksos, peuple (présumé) sémite qui a mis fin au Moyen Empire vers – 1800.

Il s’agit d’Arhotep I, Reine dont Auguste Mariette, en 1858, a trouvé dans sa tombe un collier de mouches, ce qui est une sorte de légion d’honneur pour les vainqueurs militaires. Son sarcophage en bois doré est aujourd’hui au Musée du Caire mais sa momie a malheureusement été volée lors de son transfert au Musée.

La deuxième Reine contribue aussi à la libération nationale contre les Hyksos, c’est Arhotep II, qui est la mère d’Ahmes Nefertari, celle qui va inaugurer la XVIIIème dynastie (-1543 à -1340).

  • 2) Ahmes Nefertari,

Elle joue un grand rôle dans l’administration du royaume et c’est la seule Reine nommée 2ème pontife d’Amon à Karnak, c’est-à-dire très haut placée dans le clergé d’Amon. Sur une stèle on voit son mari Ahmosis faire une offrande de pain à Amon, suivi par son fils héritier Ahmes, qui mourra prématurément, et en troisième Ahmes Nefertari qui met en place une nouvelle institution : « les Epouses du Dieu », dotées d’immenses domaines terriens.

Cette même Nefertari survit à son mari, et son fils Amenhotep Ier ayant 8 ans, devient régente du Royaume. Elle prépare son fils au métier de Roi, mais reste toujours à ses côtés sans jamais lui prendre sa place de pharaon. Fils et Mère sont associés sur les représentations, mais la Mère a la chair noire, ce n’est pas une africaine, mais le noir a un sens religieux et prouve qu’Ahmes Nefertari a été divinisée.

Enfin elle a épousé son frère Ahmosis, ce qui est très fréquent uniquement dans la famille royale, c’est un hommage à Osiris, premier pharaon et Dieu célèbre, qui a épousé sa soeur Isis. Nefertari survit à son fils, elle assistera au couronnement du pharaon suivant, mais celui ci étant d’une autre lignée, elle disparaît alors du pouvoir…

  • 3) La célèbre Hatshepsout.

Fille de Thoutmosis Ier et de la Reine Ahmes, elle épouse aussi son demi-frère Thoutmosis II, mais celui ci étant mort après 3 ans de règne, et son fils Thoutmosis III ayant 5 ans , elle s’empare du pouvoir à 25 ans et regnera 22 ans…
Elle est couronnée pharaon et est représentée dans l’iconographie comme un homme.
Ses traits sont donc masculinisés, mais elle n’apparait jamais seule, elle est toujours aux côtés de Thoutmosis III, il y a donc bien 2 pharaons sur le trône, c’est une première histrorique !!

Elle crée une nouvelle fête religieuse, l’Opet, procession sur 3 kilomètres, sur la Rive Droite du Nil entre le Temple de Karnak et celui de Louxor. Elle y construit 7 chapelles ornées de statues qui rendent un culte à la Barque d’Amon mais aussi à elle-même, Hatshepsout, divinisée. C’est le premier culte de la personnalité d’une femme pharaon !!

Dans les représentations, elle porte 4 sceptres, les 2 sceptres de la royauté osirienne, qui donnent l’Eternité Djet et les 2 sceptres de la royauté solaire qui donnent l’Eternité Neheh.

Entourée d’artistes de grand talent, elle fait en l’an 9 de son règne un fabuleux voyage, à bord d’une flotte de cinq bateaux, au pays de Punt (sans doute en Ethiopie) et en ramène de l’or, de l’ivoire et de la myrrhe.

Mais à sa mort, alors qu’elle serait la première à être enterrée dans la Vallée des Rois, toutes ses images sont martelées et on soupçonne son fils Thoutmosis III, agé alors de 27 ans, de s’être vengée de sa mère et d’avoir donne l’ordre de sa proscription. Il régnera 27 ans et fera tout pour effacer sa mère de l’Histoire (premier complexe d’œdipe avant les Grecs).

  • 4) La Reine Tiaa.
    Elle est l’épouse d’Amenhotep II et la mère de Thoutmosis IV. Elle aussi sera inhumée dans la Vallée des Rois, où se trouvent beaucoup de sépultures de Reines, comme on trouve dans la Vallée des Reines beaucoup de sépultures de Princes, Princesses ou Précepteurs d’enfants royaux.
  • 5) La très célèbre Nefertiti, épouse d’Akhenaton.

Elle ne lui donnera que 6 filles, les 3 premières princesses naissent à Thèbes, dans les 6 à 7 premières années du règne, mais les 3 suivantes naissent dans la nouvelle capitale du culte solaire Tell el Amarna. Mais Akhenaton aura aussi un fils de sa soeur Nebetah, Toutankhaton.

Son buste magnifique est au Musée de Berlin (vol archéologique célèbre, planquée dans une statue de plâtre pour passer la douane égyptienne).

Les représentations nous révèlent que ce couple royal avait une intense complicité dans le culte d’Aton. Le style amarnien est plus réaliste, on voit le pharaon manger une brochette de viande, ce qui aurait été impensable dans l’art classique. D’autre part les visages sont plus émaciés et plus réalistes. Nefertiti vit jusque l’an 14 ou l’an 15 du règne d’Akhenaton. Ce dernier règne 17 années.

La fille aînée d’Akhenaton, Méritaton, regnera 3 années mais on ne sait pas grand chose sur cette deuxième femme pharaon…
La XVIIIème dynastie finit en dictature militaire avec le général Horemheb (Sissi avant l’heure…).

III Les Reines de la XIXème dynastie, celle de Ramses I et Ramses II. (-1310 à -1230)

  • 1) La Reine Touy.

Mère de Ramses II et femme de Séti Ier. Elle sera totalement vénérée par son fils, qui la représente au Ramesseum avec une statue de 9 mètres de haut ( la sienne mesure cependant 20 mètres de haut).

Sa tombe, dans la Vallée des Reines, cette fois-ci, nous a livré un superbe portrait de Touy en calcite blanche. Sur une inscription, on peut dater sa mort de l’an 22 du règne de Ramses II. Elle a vécu la « fausse victoire » de Kadesh, en l’an 5 du règne,où Egyptiens et Hittites font match nul; mais aussi le Grand Traité de Paix de l’an 21 ( premier traité de paix retrouvé dans l’Histoire du Monde).

  • 2)La célèbre Nefertari, femme de Ramses II.

Elle aura une des plus belles tombes de la Vallée des Reines, découverte par un archéologue italien en 1904, où on retrouvera un superbe bouton bleu qui l’apparente aux derniers pharaons de la XVIIème dynastie. C’est elle qui est représentée à Abou Simbel avec une statue de 10 mètres de haut (un de plus que sa belle mère).

  • 3)Isis Nofret.

C’est elle la première preuve de l’inceste autorisé, pour les pharaons uniquement, entre père et fille. En effet elle épouse son père et aura une fille de lui. Ce n’est donc pas un mariage symbolique, mais un mariage consommé de manière charnelle… Ici, nous mesurons les différences avec la morale de 2015 sur le sujet de l’inceste…

  • 4)Taouzert.

Femme de Séti II. Elle règne 2 ans en tant que pharaon (3ème cas de ce genre). Près de sa tombe, on a retrouvé câché des boucles d’oreille, bagues, colliers et bracelets en or, sans doute planqués par des voleurs qui n’ont jamais pu chercher leur butin…

  • 5)Le mystère des 4 épouses de Ramses III.

Sur toutes les représentations, leurs noms n’apparaissent pas. Pourquoi ? Sans doute que les 4 Reines voulaient placer leur fils sur le trône d’Egypte, or c’est l’épouse syrienne qui va réussir et mettre son fils, à demi non égyptien, sur le trône sous le nom de Ramses IV. Cela explique que Ramses III meurt assassiné par une des Reines et un des prétendants au trône.

Conclusion :

A la crise politique, va se rajouter une crise sociale, les premières grèves de l’Histoire, d’artisans qui manifestent aux portes des temples et refusent de travailler. Enfin, ce sera la crise religieuse sous les Ramses IX,X et XI avec profanation et pillage des tombes royales et effondrement des institutions monarchiques. L’invasion des « peuples de la Mer », qui sont sans doute des migrations de la pauvreté venues d’Asie, et non de la Mer, vont mettre fin au Nouvel Empire vers -1078.

Les Reines du Nouvel Empire et 3 « pharaonnes » ont cependant pu jouer un rôle non négligeable dans la politique, la religion et l’administration de l’Egypte…

Le conférencier

Docteur d’Etat ès lettre et Sciences humaines (spécialité égyptologie)
Diplômé d’Etudes supérieures de l’Ecole du Louvre
Directeur de recherche au CNRS, responsable de la Mission Archéologique Française de Thèbes Ouest.
Dirigeant au Conseil suprême des antiquités de l’Egypte (CSA et CDEAE) et des travaux de restauration entrepris dans le temple et la tombe de Ramsès II à Louqsor.
Président de l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum.
Membre de l’Institut d’Egypte, de l’ICOM et de l’ICOMOS.
Conseiller permanent auprès du Centre d’Etude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte.

Ses travaux scientifiques :

  • Travaux de relevés archéologiques et épigraphiques avec le centre de documentation sur l’ancienne Égypte.
  • Fouilles, études et mise en valeur de la Vallée des Reines à Thèbes Ouest
  • Participation au chantier archéologique du Musée du Louvre à Tôd (Haute Egypte)
  • Fouille, étude de la tombe de Ramsès II (KV 7 Vallée des Rois)
  • Fouille, étude, restauration et valorisation du Ramesseum (Thèbes Ouest).

A propos de l'auteur

Bruno Modica

Agrégé d'histoire, Chargé du cours d'histoire des relations internationales Prépa École militaire interarmes (EMIA) Chargé du cours de relations internationales à la section préparatoire de l'ENA. (2001-2006) Enseignant à l'école supérieure de journalisme de Lille entre 1984 et 1993. Rédacteur/correcteur au CNED de Lille de 2003 à 2016. Concepteur de la maquette et du cours d'histoire des relations internationales EMIA Correcteur de la prépa. Sciences-po Paris. Master 1. Rédacteur CAPES …

« Les reines du Nil au Nouvel Empire »

La période que couvre le Nouvel Empire égyptien (± 1543-1078 avant notre ère) est sans doute l’une des plus attachantes de l’histoire de la civilisation pharaonique. D’une grande richesse par ses sources et ses témoignages archéologiques et épigraphiques, par ses réalisations monumentales, cette époque nous introduit également auprès de pharaons dont les noms, depuis Ahmosis jusqu’à Ramsès III, demeurent prestigieux. Ces règnes, comme les événements glorieux ou moins solennels qui les marquèrent, ont fait l’objet de belles synthèses qui sont au fur et à mesure actualisées, en fonction des nouvelles découvertes. Dans leurs pages, on y évoque les faits qui ont jalonné cette société d’alors, à travers ses rouages institutionnels, religieux, administratifs, juridiques, économiques et sociaux ; on y parle des guerres qui ont, de temps à autre, secoué le Royaume des Deux Terres, mais aussi de ces périodes de paix et de prospérité qui ont été souvent fécondes par leur extraordinaire production artistique et littéraire. On y dresse enfin, en fonction des repères chronologiques qui nous sont fournis par la documentation, le bilan, tout incomplet soit-il, de ces dynasties successives, où se dégage parfois, à travers ses actions novatrices ou ses exploits, la personnalité d’un roi ou ce que l’on en devine. En revanche, il est bien plus difficile de pouvoir suivre et faire «revivre», avec autant de critères fiables et surtout de données précises ou datées, les célèbres « Dames de la Couronne », ces épouses ou grandes épouses royales, pourvues d’éminentes qualités et de titres exceptionnels, qui gravitaient à la Cour, dans l’ombre ou la lumière du souverain d’Égypte. Pourtant, que ce soit dans les affaires du royaume ou pour maintenir la stabilité de l’institution monarchique, surtout lors de successions où le nouveau roi couronné n’était encore qu’un enfant, ces reines du Nouvel Empire ont joué un rôle qui est loin d’être négligeable. Bien souvent, elles ont apporté leur efficace concours pour assurer au mieux ces nécessaires transitions, pour régler des conflits internes qui pouvaient être graves, ou encore pour instaurer le calme dans la Vallée, notamment au début de la XVIIIe dynastie, après les turbulences et les désastreuses séquelles qu’avait entraîné la longue présence des Hyksos. Certes, pourvues de fonctions «secondaires» par rapport aux lourdes charges et responsabilités qui incombaient à Pharaon, elles n’en ont pas moins mis à sa disposition comme à celle du royaume, leur expérience, leur talent et parfois leur réelle compétence en matière diplomatique ou politique. Chacune à leur manière, ces «Dames de la Couronne» ont, en fonction de leur personnalité respective, contribué à l’épanouissement de leur époque et de la monarchie pharaonique. De la XVIIIe dynastie à la fin de la XXe dynastie, c’est-à-dire pendant tout le Nouvel Empire égyptien, elles ont tenu un rôle important, parfois déterminant, dans les rouages du temple et du palais. Sans elles, c’est indéniablement une autre page d’histoire de ces quelques lointains siècles, bien différente, qui aurait été écrite.

Le conférencier

  • Docteur d’Etat ès lettre et Sciences humaines (spécialité égyptologie)
  • Diplômé d’Etudes supérieures de l’Ecole du Louvre
  • Directeur de recherche au CNRS, responsable de la Mission Archéologique Française de Thèbes Ouest.
  • Dirigeant au Conseil suprême des antiquités de l’Egypte (CSA et CDEAE) et des travaux de restauration entrepris dans le temple et la tombe de Ramsès II à Louqsor.
  • Président de l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum.
  • Membre de l’Institut d’Egypte, de l’ICOM et de l’ICOMOS.
  • Conseiller permanent auprès du Centre d’Etude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte.

Ses travaux scientifiques :

  • Travaux de relevés archéologiques et épigraphiques avec le centre de documentation sur l’ancienne Égypte.
  • Fouilles, études et mise en valeur de la Vallée des Reines à Thèbes Ouest
  • Participation au chantier archéologique du Musée du Louvre à Tôd (Haute Egypte)
  • Fouille, étude de la tombe de Ramsès II (KV 7 Vallée des Rois)
  • Fouille, étude, restauration et valorisation du Ramesseum (Thèbes Ouest).

A propos de l'auteur

Bruno Modica

Agrégé d'histoire, Chargé du cours d'histoire des relations internationales Prépa École militaire interarmes (EMIA) Chargé du cours de relations internationales à la section préparatoire de l'ENA. (2001-2006) Enseignant à l'école supérieure de journalisme de Lille entre 1984 et 1993. Rédacteur/correcteur au CNED de Lille de 2003 à 2016. Concepteur de la maquette et du cours d'histoire des relations internationales EMIA Correcteur de la prépa. Sciences-po Paris. Master 1. Rédacteur CAPES …

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