Le « Labo » est une revue mutualiste. Retrouvez tous les 2 mois les contributions des Clionautes.

Editorial par Jean-Pierre Meyniac

Vous avez sous les yeux ou entre les mains le n°1 du Labo, la revue des Clionautes. Vous pouvez lire cet article pour en savoir un peu plus sur notre revue. Pour l’heure, que dire de ce numéro 1 ? La fierté d’avoir mené à bien ce premier bouclage ? Saluer la qualité des contenus ? Evoquer l’originalité de certaines approches ? Ce serait peut-être un peu prétentieux non ?

En fait je souhaiterai mettre plutôt en avant la dynamique du mouvement associatif puisque ce premier numéro est le fruit à la fois de la réflexion collective des Clionautes mais aussi de la richesse des individus qui acceptent voire recherchent le partage et la mutualisation.

Bonne lecture !

En pratique

Le Labo est la revue des Clionautes. Vous pouvez télécharger au format PDF chacune des 8 rubriques (chaque rubrique est un ‘4 pages‘ pesant entre 300 et 500 Ko) et/ou télécharger le numéro complet (32 pages pour environ 5 Mo). Vous pouvez diffuser et utiliser les pistes tracées dans ces numéros… Nous vous demandons simplement de citer vos sources et, pourquoi pas, contacter les auteurs pour les féliciter, les critiquer, les encourager…

Au sommaire

Dans le Labo_photo, Anthony Lozach’ propose l’exploitation pédagogique en quatrième d’une vue de Port Camargue.

« Port-Camargue est situé à l’Ouest du littoral camarguais (delta du Rhône), dans le golfe d’Aigues-Mortes. Premier port de plaisance d’Europe en nombre d’anneaux, Port-Camargue illustre l’aménagement touristique du littoral languedocien engagé dans les années 1960. »

Dans le Labo_rencontre, à l’occasion de la sortie de la Documentation photographique consacrée aux Etats-Unis, Catherine Didier-Fèvre a rencontré son auteur, Michel Goussot : géographe, professeur agrégé et maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris, spécialiste des relations internationales et des Etats-Unis.

Dans le Labo_vidéo, Claude Robinot analyse et exploite 2 extraits de l’Ina (« Jalons pour une histoire du temps présent ») à propos de la décolonisation de l’empire français.

« Deux extraits d’actualités cinématographiques qui présentaient au public français la position du gouvernement sur l’avenir des territoires français d’Afrique. Il n’est pas sûr, au vu des images et à l’écoute des commentaires convenus, que les spectateurs d’alors aient perçu les enjeux et les sous-entendus de la politique coloniale. Pourtant 1944 et 1956 sont deux dates qui ont marqué un tournant dans l’histoire de la présence française en Afrique. »

Dans le Labo_son, Bertrand Quennoy utilise des chansons pour traiter la période des Trente Glorieuses en France (Boris Vian “La complainte du progrès”, « Triangle Guerre et Paix », Renaud « Dans mon HLM », Valérie Lemercier « Bungalow », NTM « Qui paiera les dégâts »).

Bertrand Quennoy propose une réflexion sur l’usage de chansons dans le cours d’histoire et expose son travail avec ses élèves de troisième.

Dans le Labo_image, Jean-Pierre Meyniac propose une exploitation du célèbre cliché de Joé Rosenthal « Flag of Iwo-Jima », plutôt en classe de première, mais également possible dans toutes les classes ayant la seconde guerre mondiale au programme.

« Le 23 février 1945 le photographe américain Joe Rosenthal prend ce cliché sur le mont Suribashi, immortalisant ce peloton de soldats dressant le drapeau américain en signe de victoire . Développée à Guam puis envoyée immédiatement aux Etats-Unis, cette photographie est choisie par l’Associated Press pour être diffusée auprès des grands journaux américains : en moins de 18 heures (un record pour l’époque) ce cliché fera la Une de la presse étasunienne. Certainement l’une des plus célèbres photographies de la seconde guerre mondiale ce « Rising flag on Iwo-Jima » permet, avec nos élèves, de travailler sur l’image : son statut, son rôle, son instrumentalisation. »

Dans le labo_Web, Daniel Letouzey analyse ce qui se passe de l’autre coté de la Manche. Géographie et Web chez nos collègues britanniques à travers le forum SLN Geography (Chris Durbin), les nombreux blogs et sites personnels de géographes (un exemple de synergie entre initiatives individuelles et démarche collective) et l’annuaire de Rob Chambers.

Une analyse approfondie et un multitude de liens…

Dans le Labo_sortie, Christine Galopeau de Almeida trace des pistes pour une exploitation pédagogique de la Tour Jean sans peur à Paris.

« Un lieu encore peu connu mais qui mérite le détour, la Tour Jean sans Peur à Paris, rue Etienne Marcel, à 5 mn à pied du quartier des Halles.
Ouverte au public depuis 1999 c’est l’un des seuls restes d’architecture civile de la fin du Moyen Age visible à Paris. Une exposition temporaire y est aussi organisée chaque année. Jusqu’au 4 novembre 2007, c’est le thème de « L’école au Moyen Age » qui est abordé. »

Dans le Labo_pratique, Caroline Jouneau-Sion présente ce qu’il est possible de faire avec Google Maps :

Google Maps ( http://maps.google.com/) est l’une des extensions de Google, moins connue que Google Earth mais plus facile à prendre en main, notamment grâce à une barre d’outils texte. Google Maps vous permet de créer ou de faire créer vos propres cartes, enrichies de repères de lieux, d’images, de liens hypertextes, de tracés ou de zonages. Avec Google Maps, vous construirez des exercices pour étudier l’espace urbain, un itinéraire ou indiquerez une localisation. Vous pourrez également faire créer aux élèves un parcours ou une carte illustrée et commentée.
Chaque carte est enregistrée sur le compte de la classe ou de l’élève, peut être envoyée par mail, intégrée à un site internet ou au blog de la classe.
Un outil à détourner en histoire, en géographie ou en éducation civique.