Cette exposition retrace à partir plusieurs témoignages l’histoire des Camps du Loiret, et notamment celui de Pithiviers. Ces camps sont emblématiques de la rencontre entre l’antisémitisme d’État mis en œuvre par le gouvernement de Vichy le 4 octobre 1940 et la mécanique nazie de la solution finale. Le passage de l’une à l’autre trouve dans ces camps d’internement du Loiret sa plus tragique illustration. Ce travail d’enquête relate aussi la vie de ces gens ordinaires, de ces enfants surtout dans cette entre-deux guerres qu’ils espéraient riche de promesses.
L’ouvrage du Centre d’études sur les camps d’internements dans le Loiret avait été l’objet d’un compte rendu sur ce site. Cette fois ci ce monumentatl travail d’enquête sur les camps du Loiret est présenté sous la forme d’une exposition dont les deux premiers panneaux sont présentés ici.

Les camps du Loiret ont les lieux de l’attente, celle de ces enfants raflés et séparés de leurs mères. Ces derniers étaient l’objet d’un sordide marchandage entre Pierre Laval souhaitant les envoyer en Allemagne et les nazis voulant au préalable réguler ces flux.

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L’exposition démonte l’impitoyable machine de mort qui est le résultat de la montée de l’antisémitisme en Europe en général mais également en France dans les années trente.

Camp d’internement pour résistants communistes entre 1942 et 1944, le camp de Pithiviers a été vidé de ses derniers prisonniers en août au moment de la Libération de Paris. Les déportés ont essayé de survivre malgré tout, même si la mort a été, pour beaucoup d’entre eux, la seule perspective.

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1941-1945 Histoire et mémoire
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