Numérique et confinement : après avoir félicité l’institution, le rapport estime que si les enseignants n’avaient pas contourné la Ligne Maginot de l’offre numérique publique, tout aurait été pour le mieux.

Alors que l’on annonce un troisième confinement, l’IGÉSR (Inspection générale) vient de publier, en date du mois d’octobre 2020, un bilan de la continuité pédagogique organisée au printemps dernier. Le rapport entend mesurer l’efficacité du numérique, l’engagement de l’institution et, bien entendu, la résilience globale du système. Rédigé par sept inspecteurs généraux, il combine en une quarantaine de pages (sans les annexes) différentes analyses collectées depuis mars et résumées par une synthèse liminaire.

Disons-le d’emblée, rien que la synthèse a de quoi ulcérer l’enseignant dévoué qui voit déprécié son investissement depuis un an. Plusieurs formules vont au-delà de la maladresse. Elles aggravent inutilement le fossé entre les enseignants et leur plus haute hiérarchie, le tout à un moment inopportun. D’ailleurs, les premières réactions ne s’y trompent pas. Réflexion hors-sol, mépris à l’égard des enseignants, autojustification d’une institution à bout de souffle, le florilège est déjà bien fourni sur les réseaux sociaux.

En résumant à grands traits, l’audit de la période peut se résumer à cela :

  • Réaction de l’institution: très bien
  • Qualité de l’offre numérique publique: très bien
  • Réaction des enseignants: on peut franchement mieux faire.

Comment est-ce possible d’en arriver là ? Nous avons fait l’effort aux Clionautes, comme pour le rapport consacré à l’attentat contre Samuel Paty, de lire ce texte jusqu’au bout. Si la première moitié du rapport nous tombe des mains, la seconde, notamment quand il est question des cas spécifiques (école maternelle, lycée professionnelle, éducation prioritaire), est nettement plus respectueuse et constructive. Mais voilà, il y a la première partie et à cause d’elle, nous dirons sans détour ce que tout cela nous inspire.

Les sources de l’enquête de l’IGÉSR

Comme toute enquête un tant soit peu rigoureuse, celle-ci se fonde sur la compilation de plusieurs sources. Le rapport les précise dès la synthèse liminaire:

« Les conclusions de la mission figurant dans ce rapport sont basées sur de nombreux entretiens avec des représentants de l’ensemble des acteurs impliqués, sur des observations directes, sur les données statistiques publiées ainsi que sur une enquête réalisée par la mission auprès d’environ 400 enseignants. « 

Sans préjuger bien sûr de l’ampleur de l’enquête auprès des enseignants suivis, nous sommes surpris de l’échantillon, très faible, qui a été retenu. Pour rappel, notre pays compte environ 860 000 enseignants (source MEN).  Or ici, 400 enseignants sont à valoir pour l’ensemble des disciplines représentées, premier degré inclus ! On est à 0.04% de l’ensemble ! Ce n’est vraiment, vraiment, vraiment pas beaucoup.

Par ailleurs, le rapport reste très imprécis dans son appréciation de la situation. En lieu et place de chiffres, de statistiques, d’ordre de grandeur clair, le rapport privilégie l’ambiguïté. « Beaucoup », « nombreux », « certains », on pouvait espérer mieux de plusieurs mois d’enquêtes. Par exemple, le rapport souligne la dispersion des résultats. Soit. Il ne fallait pas être grand druide pour le dire. Mais concrètement, en cas de reconfinement, comment le ministre sera-t-il éclairé dans ses décisions par un rapport qui ne fournit aucune boussole dans le maquis des remontées de terrain ? Si d’aventure, telle académie, telle discipline, tel bassin a eu des résultats intéressants, peut-être que d’indiquer clairement qui a fait quoi et a obtenu quoi aurait permis d’avancer.

Il y a d’ailleurs deux façons de voir les choses. Ou bien tout n’est qu’une addition informe de situations particulières, et auquel cas, ce rapport doit clairement annoncer la faillite de toutes les structures de « pilotage ». Il n’est pas possible à ce stade, au niveau de complexité administrative de la France de ne pas tirer les conséquences d’un tel capharnaüm.  Or justement, on va le voir, le rapport tresse une belle couronne de laurier à l’institution.

Ou bien alors, deuxième hypothèse, le rapport refuse de conclure sur le fond et on peut alors se demander une nouvelle fois l’intérêt d’une publication. De fait, on ne sort pas avancé d’un portrait où les éléments sont flous, relatifs et circonstanciels.

Le caractère indéfini des principaux éléments de la synthèse tranche avec la communication ministérielle durant la période, qui a plutôt relevé du doigt mouillé, avec des pourcentages de décrocheurs relevant du déni de réalité.

Un satisfecit pour l’éducation nationale

Le rapport de l'inspection généraleL’institution s’est visiblement très bien sortie de la période, nous dit le rapport. Les inspections ont été présentes, « ont beaucoup aidé », « ont veillé à maintenir des contacts réguliers, par courrier électronique, par téléphone ou en visioconférence ». Tout juste se désole-t-on à la marge qu’il n’y ait pas eu d’inspections dans des cours en visioconférence.

Oui c’est vrai, cela aurait aidé l’enseignant d’avoir une visite d’inspecteur en plein confinement. Quant aux DANE et autres, elles ont multiplié « très rapidement » les formations à distance. Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

À un moment le texte s’étonne de voir que seulement 48% des personnels dans le premier degré et 54 % dans le second degré se déclarent tout à fait ou plutôt satisfaits de l’institution. Effectivement, cela mérite réflexion peut-être ?

Pour ce qui nous concerne, le bilan de l’activité de l’institution durant la période est médiocre. Contrairement à ce qui a pu être dit sur différents médias, l’Éducation nationale était loin d’être prête à assumer le choc. À nos yeux, dans les académies, la charge d’une direction, disciplinaire ou administrative, ne se résume pas à envoyer un mail de soutien, des liens vers d’autres liens et à se déclarer prêt à fournir des conseils à la demande.

Certes, ces deux choses font plaisir à lire sur le moment mais elles relèvent davantage de la tournée des serviettes chaudes aux passagers que d’un vrai « pilotage ». Ici et là, nous avons tous pu observer quelques beaux exemples de dévouement et d’innovation. Des IPR qui proposent, des chefs d’établissement qui s’enquièrent vraiment de ce qu’ils peuvent faire pour aider concrètement les enseignants coincés chez eux, des services académiques qui essaient d’anticiper sur les conditions du déconfinement. Mais dès qu’on cherche, à un niveau plus global, une cohérence, il n’y en a pas eu, nulle part. Bien sûr, il y a mille raisons que ce qui est difficile à accomplir pour un enseignant le soit aussi pour un cadre de l’éducation. Nous sommes les premiers à dire que cette situation épidémique est totalement inédite. Mais il se trouve que ce rapport s’autorise à donner la note maximale à l’institution et à barguigner sur le travail des enseignants. C’est inacceptable.

Un satisfecit pour l’offre numérique

D’après les auteurs du rapport, l’offre numérique fut remarquable, diversifiée et rapidement disponible. Voici un extrait :

 » De nombreuses formations aux usages des outils numériques ont été très rapidement mises en place sous des formes innovantes (webinaires en particulier). Le réseau Canopé et les DANE, en collaboration avec les corps d’inspection, ont été particulièrement actifs dans ce champ. Au niveau national, des pages disciplinaires créées dans le site EDUSCOL ainsi que des numéros spéciaux des lettres « Edu’Num », mis en ligne par la DNE, ont rapidement accompagné la continuité pédagogique et les usages du numérique. Leur consultation a connu un grand succès, témoignage quantitatif de l’intense questionnement pédagogique des enseignants durant cette période. Des séquences de télévision scolaire académiques et nationales, (Lumni, Wéo dans l’académie de Lille) ont été produites très rapidement à tous les niveaux du premier et du second degrés, grâce à l’engagement de nombreux enseignants et inspecteurs ; elles ont rencontré un succès notable. »

Encore un autre, les ressources étaient tellement abondantes et accessibles qu’elles ont pu « désorienter » les enseignants ! Oui, c’est écrit à la page 15 du pdf (7 à la pagination papier).

Un dernier pour la fin  :

« On ne peut que déplorer que les ressources documentaires institutionnelles n’aient été utilisées que par une minorité de professeurs, qui ont souvent fait appel à l’offre privée. Certains outils proposés par l’institution font exception et ont rencontré un succès remarquable, comme la classe virtuelle du CNED ou les ENT en général. »

Finalement, résumons, le problème, ce sont les enseignants. Les enseignants ne savaient pas maîtriser les outils rutilants fournis par l’institution (page 9 à la pagination papier). Les enseignants sont partis vers le privé.

Le corps du rapport pousse plus loin la surenchère. « La classe virtuelle du CNED a connu un succès considérable ». On fournit d’ailleurs à l’appui un magnifique graphique qui mélange outils de visioconférences et ressources en ligne, ce qui a à peu près autant de vertus que de comparer l’emploi de la télévision avec le sèche-linge dans une année. On s’étonne d’ailleurs de ne pas trouver mieux que des données déclaratives sur la fréquentation des différents sites et services publics. Alors que l’outil numérique est un des rares à pouvoir fournir un chiffrage réel, instantané et précis de son usage, on se contente d’une source secondaire. Bref, passons.

Une page d'accueil en accès filtré à l'ENT
Une page d’accueil en accès filtré à l’ENT

Sur le fond, ces affirmations sont absolument déconcertantes. D’abord, affirmer que les ENT ont rencontré un succès remarquable, est-ce une forme d’humour…involontaire ? La majorité des ENT a été très vite saturée. Même si les choses se sont améliorées, la qualité du service est restée dégradée jusqu’en juin. On se souvient par exemple que l’ENT Ile-de-France recommandait d’être utilisé en soirée ! Quel magnifique outil professionnel que voilà, qui ne fonctionne qu’en dehors des horaires de bureau ! Quant aux outils de visioconférence publics, ils sont restés peu fiables, peu ergonomiques et certainement pas aptes à accueillir 100% des classes.

De toutes les façons, si l’offre institutionnelle était à ce point mirifique, comment expliquer l’attrait du privé ? Si les ENT étaient un paradis sur terre, pourquoi s’épuiser à envoyer des SMS et à téléphoner ? Cela n’a aucun sens.

La critique des enseignants

À l’égard des enseignants, le ton est nettement moins laudatif, et ce dès la synthèse liminaire.

Les professeurs de collège en éducation prioritaire sont pointés du doigt sans autre forme de procès :

« Pour autant il est notable que les enseignants de collège en enseignement prioritaire (EP) se sont montrés systématiquement moins enclins à évoluer par rapport aux enseignants hors enseignement prioritaire (HEP) alors que l’inverse est observé à l’école élémentaire. »

On laisse entendre également que les enseignants ont « décidé » de se limiter aux révisions.

« Malgré ces efforts, il est indéniable que les enseignants ont été contraints de revoir à la baisse leurs objectifs
d’enseignement. Ils ont souvent renoncé à enseigner des notions nouvelles et se sont cantonnés à des
révisions ou à des approfondissements de notions déjà rencontrées. »

Doit-on  rappeler que c’est le ministère lui-même qui a appelé à ralentir le rythme ? Prenons au hasard une interview du ministre, en date du 01er avril,  qui évoque « forcément certains allègements de programme ». Ou encore cette formule, « le but n’est pas de boucler les programmes coûte que coûte », prononcée dans un autre article en date du 10 mai. Mieux que des articles, allons directement à la source-mère des fonctionnaires, le bulletin officiel de l’Éducation nationale. Que nous dit la circulaire du 04 mai qui d’ailleurs évoque surtout le déconfinement de fin d’année ?

« Le retour des élèves en classe est un moment privilégié pour les écouter et faire un bilan de la situation de chaque élève pour mieux définir le parcours de chacun. Par la suite, l’enjeu n’est pas de finir les programmes mais de s’assurer que les élèves maîtrisent les connaissances nécessaires pour poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Il s’agit d’éviter que les difficultés non surmontées au cours de cette année si particulière ne s’ancrent durablement. « 

Qu’est-ce donc que ces reproches en creux vis-à-vis des personnels ? Il y a de quoi se sentir méprisé et c’est intolérable.

Où sont les consignes qui invitaient à tenir fermement le cap envers et contre tout ? Dans les annulations successives des examens peut-être ? Dans les déclarations télévisuelles rappelant la sacro-sainte bienveillance ? Dans la braderie du baccalauréat en juin ? Dans les promesses de stages et de vacances apprenantes  pour combler les retards ? Il conviendrait tout de même de souligner que les professeurs qui se sont très largement investis dans la mise en place de différentes démarches, ont très mal vécu les injonctions à ne pas tenir compte des évaluations pendant la période du confinement, ce qui leur est apparu comme une remise en cause de leurs efforts. La distribution du baccalauréat sur la base d’un contrôle continu « aménagé à la hausse », sur les deux premiers trimestres, a eu par la suite les conséquences que l’on connaît dès le début des premiers mois d’arrivée de ces lycéens dans les structures d’enseignement supérieur.

Autre reproche du rapport, le manque de concertation pédagogique. Dans la partie 3.2.5 « Comment les enseignants ont effectué leurs choix (outils numériques) », les rédacteurs s’étonnent que ‘dans moins d’un cinquième des cas, ce choix ait été fait en accord avec l’équipe pédagogique« . L’acte de décès de la liberté pédagogique aurait-il été émis dernièrement ? Est-ce aux enseignants d' »impulser » par génération spontanée, une vie de l’équipe ? N’est-ce pas là justement un des rôles des chefs d’établissement et des inspections ?

Les mots ont un sens. S’il y a des cadres dans l’éducation, c’est pour qu’ils encadrent, pas pour qu’ils s’étonnent que des professionnels isolés travaillent seuls. Ce mantra de la réunionite, quand on songe dans quel désarroi nous étions tous au moment du confinement, est franchement agaçant. Nous rappelons quand même que la conversion au distanciel s’est faite rigoureusement d’une semaine à l’autre. Annonce présidentielle le jeudi, réunion générale le vendredi et « roulez, roulez, petits bolides » le lundi suivant.

Heureusement, dans le corps du rapport, on rend hommage aux enseignants.  « 70% des enseignants ont fait un effort d’adaptation didactique ». On aurait aimé que lorsque ces contrepoints sont avancés, ils ne soient pas aussitôt pondérés par des formules sur le caractère forcément relatif des données recueillies ou sur l’absence d’indicateurs mesurant l’efficacité des méthodes finalement choisies. Très vite, trop vite, la reconnaissance des mérites des enseignants cède le pas au doute, à la réserve, à la limite. Pourquoi pas pour l’institution ?

En fait, les analyses les plus circonstanciées et les plus nuancées ne viennent que dans les ultimes parties du rapport, quand il est question des cas spécifiques d’enseignement. Mais voilà, c’est à la fin et c’est trop peu, trop tard.

Et finalement le numérique à l’école ?

Dans l’affaire, l’enseignement à distance ne bénéficie pas d’un réel retour d’expérience pratique. La partie 2 sobrement intitulée « L’enseignement à distance » ne présente rien de neuf, à part un nouvel acronyme, l' »EAD », dans un univers déjà bien pourvu. Le ton est clinique et désincarné. On encourage les quiz et les jeux sérieux ici, on multiplie les retours sur les travaux universitaires déjà publiés là. On aurait aimé de vrais retours de terrain sur les usages, plus que sur les outils.

Curieusement, le rapport décrit l’enseignement à distance, émet des hypothèses, explique sa démarche, mais reste extrêmement vague sur ses conclusions. On en sait finalement plus sur les chiffres d’utilisation de tel ou tel canal que sur le contenu réel de ces échanges ou sur leur fréquence. Plusieurs paragraphes perdent le lecteur dans des formulations inutilement redondantes  pour décrire des réalités simples et intuitives: oui, manipuler et faire des expériences est plus compliqué, oui les disciplines « de l’oralité » (français et langues vivantes) jouissent d’un avantage relatif par rapport d’autres mais la visioconférence ne permet pas forcément une bonne interactivité; oui, c’est fatigant le distanciel, mais une fois que c’est dit, que préconise-t-on ?

Le rapport, une nouvelle fois, s’abstient de toute prise de risque. On encourage la concertation et le travail en équipe. Bon. On souligne plus longuement que le reste les apparents bons résultats de la classe inversée et d’une approche pédagogique par compétence ce qui légitime deux options pédagogiques régulièrement vantées depuis des années et qui n’ont toujours pas convaincu l’ensemble de la profession.

Les préconisations de l’IGÉSR

Les préconisations sont intercalées entre la synthèse et le rapport lui-même.

Les mêmes poncifs reviennent inlassablement pour ce qui concerne l’établissement : coordination des équipes, mutualisation des pratiques, concertation, état des lieux systématiques, création de procédures d’entraînement grandeur nature, etc. On ne reste que dans de l’administratif – et de l’administratif vague, sans hiérarchie des priorités, sans détermination de l’ordre ou de la fréquence de quoi que ce soit, sans désignation des responsabilités. Déléguer pour mieux abandonner. Pas un mot n’est mentionné sur les questions d’équipement. Il faut quand même rappeler aux inspecteurs généraux que les enseignants doivent financer de leurs deniers l’acquisition des outils numériques, ainsi que le paiement de leurs abonnements téléphoniques et Internet. Le télétravail n’est d’ailleurs pas désigné ainsi, car il mettrait l’employeur dans l’obligation de fournir à ses salariés, et à ses personnels en situation de subordination les conditions d’exercice de leur activité.

Au niveau de l’institution, l’IGÉSR n’a que des solutions budgétivores à soumettre : formations spécifiques supplémentaires pour les enseignants et les inspecteurs, financement de la recherche en sciences de l’éducation sur le sujet, etc. On s’étonne d’ailleurs que les inspecteurs aient besoin d’une formation alors que le rapport n’a insinué aucune faiblesse en ce sens. Pour ce qui concerne la formation des enseignants, il faudra bien un jour que l’on fasse le bilan des dispositifs institutionnels qui existent. Les remontées que nous pouvons avoir, et qui sont celles du terrain, pas des donneurs d’ordre, montre que celles-ci sont inadaptées, sans parler du décalage complet, par rapport aux usages du Web 2.0, des espaces numériques de travail, dont la qualité est extrêmement variable d’une collectivité territoriale à l’autre.

À l’arrivée, on ne sait pas si finalement les territoires où il y avait eu distribution de tablettes ou d’ordinateurs ont contribué à diminuer le décrochage.

On ne sait pas si les manuels numériques financés se sont révélés utiles dans le confinement.

On ne sait pas, de toutes les méthodes proposées de suivi des élèves, lesquelles ont été les plus efficaces selon les niveaux d’enseignement et les publics.

On ne sait pas si le retour en classe en mai a changé quoi que ce soit au retard initialement pris dans la transmission des savoirs.

Par contre, on se souviendra de ce rapport et on se souviendra de ces mots.

PS: Dans les associations entendues par ces rapporteurs force est de constater que les associations pionnières dans les usages du numérique éducatif comme les Clionautes n’ont pas été entendues ni consultées.