Du 2 au 4 juin, a eu lieu au château de Fontainebleau le 13e festival d’histoire de l’art sur le thème du climat. La Belgique est le pays invité.

Selon la ministre Rima Abdul Malak, la Culture ne doit pas être réservée à quelques-uns. Ce festival, adressé au grand public, doit apparaître comme un vecteur de connaissances, d’ouverture et de plaisir, destiné à tous et toutes.

Cette demeure royale s’avère un bel écrin pour réunir les artistes, les chercheurs et les conservateurs, les étudiants en arts dont les élèves de l’École du Louvre, les éditeurs mais aussi les visiteurs du festival comme les touristes venus découvrir ce joyau construit à partir de la Renaissance, témoin des adieux de l’Empereur (Le célèbre escalier vient d’être restauré).

Sous la direction de l’INHA (l’institut national de l’histoire de l’art qui fêté ses 20 ans en 2021, ( voir sur leur site les conférences gratuites en présentiel et des podcasts ), plus de 200 événements sont organisés, au service de la richesse artistique des arts visuels de toutes les époques. 350 invités assurent la promotion de l’événement dont l’historienne, Anne Lafont, qui a participé au comité scientifique de l’exposition au musée d’Orsay, Le modèle noir, de Géricault à Matisse.

Plusieurs types de manifestations ont rythmé ce festival pendant ce premier weekend du mois de juin.

  • Des expositions et des performances dans les jardins ou des appartements signalés.
  • Réparties dans différentes salles du château, de nombreuses conférences et tables rondes sont proposées sur les arts belges et flamands (Exposer Rubens, Un weekend avec Magritte, Avec Dieric Bouts, La restauration du polyptyque des frères Van Eyck conservé dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand) .Les problématiques du climat ne sont pas oubliées, notamment les enjeux environnementaux liés à la préservation du patrimoine. Comment le protéger, l’adapter et anticiper des dégradations possibles ? Quelles pratiques responsables pour la conservation des collections muséales ?
  • Un vaste salon du livre et de la revue d’art, sous la direction du commissaire Aurélien Colongo, dans la cour du quartier Henri IV, a réuni une soixantaine d’éditeurs sur 750 mètres carrés,

  • Des projections de films en lien avec les sujets traités,
  • Les équipe du château de Fontainebleau ont établi une programmation pédagogique et culturelle en résonance avec l’événement : faire découvrir au public les œuvres belges, l’ouverture exceptionnelle de la galerie de Peintures, la signalétique du musée Napoléon en lien avec le pays invité,
  • Des visites guidées du château proposées par les étudiants de l’École du Louvre, partenaire du festival,
  • Des activités ludiques et des ateliers pour tous.

Ce festival ambitionne de réunir ceux qui désirent partager la passion et la découverte des richesses et des dynamiques de l’histoire de l’art. Si les interventions sont plutôt adressées à des spécialistes, chacun peut y trouver de l’intérêt au gré de sa fantaisie, de ses goûts et de ses envies.

Sans beaucoup de surprise, le thème adopté en 2024 est le sport tandis que le Mexique sera le pays invité.

A bon entendeur salut !