Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, le 17 novembre 2018, la question du rapport centre/périphérie se pose. La France d’en haut mépriserait-elle la France d’en bas ? Les fractures sociales, territoriales et numériques s’additionnent et le résultat est un pays profondément divisé. Qu’est cette France périphérique ? Quelles solutions peut on apporter pour réduire ces multiples fractures ?

France des ronds-points, France des oubliés, France des délaissés, c’est tout un peuple qui semble s’être levé.
Le point de départ a été une hausse du gazole, ce carburant que l’on a incité à consommer pendant des décennies, et qui est aujourd’hui taxé de tous les maux.
Présenté au fil des semaines comme une jacquerie, une révolte de beaufs, ou comme les prémisses d’un changement social majeur, ce mouvement n’a pas su s’organiser en dehors des réseaux sociaux, même si périodiquement se tiennent des assemblées des assemblées comme à Montpellier dernièrement.

Dans un premier temps, du moins au tout début, ce sont des novices en politique qui se sont investis, et leur hantise de la récupération a été permanente.
La visibilité médiatique a pu causer chez certains de ses porte-parole une certaine ivresse, vite douchée par les dures réalités du combat politique.
Le mouvement n’a pas été non plus exempt de certaines dérives, des slogans injurieux à certaines pratiques violentes.
Quelle est la réalité aujourd’hui de ce mouvement qui a incité le pouvoir exécutif à organiser un grand débat et à y apporter des réponses ?
Quel en a été son impact électoral au moment des élections européennes ? Et pour les élections municipales à venir quelles en seront les conséquences ?

Loin de servir de forum pour affirmer des certitudes, cette rencontre vise à favoriser la réflexion et l’analyse.

 

Ouvert à tous, places limitées