• Spectacles à 16h50 au 11 • Gilgamesh Belleville
  • 11, bd Raspail 84 000 AVIGNON – 04 90 89 82 63
  • Du 6 au 28 juillet
    (Relâches les mardis 11, 18 et 25 juillet)

Le lieu du spectacle

Quand sa grand-mère est morte, Amandine a cru longtemps qu’elle avait été kidnappée par des chinois. Valéry se souvient qu’il embrassait sa tortue sur la bouche en chantant Couleur menthe à l’eau, en slip dans son salon. Augustin, comme vous sans doute, se rappelle de ce qu’il faisait le jour de la chute du Mur de Berlin, du 11 septembre 2001 ou des attentats de Paris.

Partant des souvenirs des comédiens, Bertrand SINAPI compose, à la façon de Georges PEREC, un portrait sensible du XXème siècle et de ses enfants. Le spectacle tisse des liens entre mémoire intime et collective, où chacun se reconnaîtra dans ce qu’il a de plus secret. Il mêle chansons populaires, images d’archives et confidences. On entonne avec les comédiens Jerry Lee Lewis, les Stones ou les Sparks, un cosmonaute se pose sur le plateau, un gorille danse le charleston et Mickey Mouse joue du théremin. Nos petites histoires font face à la grande, celle avec un grand H. Et elles nous chuchotent : y avez-vous une place ?

  • ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE
  • Bertrand Sinapi
  • CRÉATION 2014 au Centre Pompidou Metz
  • RE-CRÉATION Juin 2017 au Théâtre Ici&Là – Mancieulles

PRODUCTION COMPAGNIE PARDÈS RIMONIM.

Une production de la compagnie Pardès rimonim,
En coproduction avec le Centre Pompidou-Metz,
le Théâtre Ici et Là de Mancieuilles et Scènes et Territoires en Lorraine. Ce spectacle est proposé avec le soutien du Conseil Général de la Moselle et de Moselle Arts Vivants dans le cadre de la manifestation départementale « Cabanes, festival de Moselle ».
Avec le soutien du NEST-CDN de Thionville et du réseau Total Théâtre, de l’Espace BMK de Metz – scène conventionnée pour les jeunes écritures contemporaines et du Théâtre de Verdure de Vagney.
Et avec le soutien spécifique de la SPEDIDAM.La compagnie Pardès rimonim est associée au Théâtre Ici&Là de Mancieulles de 2015 à 2017.

www.ciepardes.com

Le dossier d’accompagnement en PDF

Note à l’intention des enseignants :

  • LISTE DES TABLEAUX ET LEUR DESCRIPTION
  • 02. TABLEAU 1914-1918 / la guerre 14-18 et la révolution russe Entre un poilu de la Grande Guerre portant un masque à gaz. Des images de la guerre envahissent la scène, elles se teintent de rouge et font place à celles de la révolution russe. chant d’Hans Eisler « Subbotnik »
  • 04 – TABLEAU 1919-1939 / Les années folles, la montée des fascismes et le déclenchement de la seconde guerre mondiale.
  • Les comédiens accompagnés par le piano entament un charleston endiablé.
  • Cette danse se transforme peu à peu en marche militaire, tandis que la sirène annonçant les bombardements monte, monte, monte.
  • 6 – TABLEAU 1941-1945 / La seconde guerre mondiale, les camps, le débarquement, Hiroshima.
  • Les sirènes des bombardements retentissent à nouveau.
  • Les comédiens revêtissent des masques de souris, l’un d’eux accompagne les sirènes des plaintes d’un thérémine, un autre amène un haut-parleur. Il s’en échappe des bribes de discours d’Adolf Hitler et des autres dictateurs de l’époque.
  • 07 – TABLEAU 1946-1960 / Un monde nucléaire, les grandes luttes sociales, le rock’n’roll.
  • L’un des comédiens actionne un vieux magnétophone à bandes, on entend des bribes de discours correspondants aux mouvements sociaux des années 70.
  • Puis tous, portant des masques de Mao, Kennedy et Staline, chantent et dansent « Great balls of fire » de Jerry Lee Lewis.
  • 10 – TABLEAU 1961-1973 / La guerre du Vietnam, la décolonisation, les trentes glorieuses.
  • L’un des comédiens arrive en cosmonaute, un autre en CRS, le dernier fait défiler des pancartes sur lesquelles sont inscrits sur la face des slogans révolutionnaires et au dos des slogans publicitaires.
  • On entend des bribes de « Paint it black » des Rolling Stone, comme incanté.
  • 12 – TABLEAU 1974 – 1989 / Les chocs pétroliers, la fin des trente glorieuses, la chute des soviétismes.
  • Les images vidéos défilent à vive allure sur le décor, tous chantent « Fall of Saigon » de This Heat, à la place de leurs têtes, ils ont de grands cercles blancs sur les¬quels les images s’impriment