« Si je suis élu président de la République, je donnerai instruction au ministre de l’éducation nationale d’abroger ces programmes (d’histoire) et de demander à trois académiciens de renom de s’entourer des meilleurs avis afin de les réécrire, avec l’idée de les concevoir comme un récit national » , écrit François Fillon dans Le Figaro le 29 août.
Francois Fillon: enseigner le-récit national à nos enfants

Le dernier dimanche d’août, avec des interventions de candidats à la primaire de la droite et du centre, a été largement consacré à des évocations des programmes d’histoire, qu’il faudrait complètement réorienter vers un récit national.
L’auteur et l’inspirateur de cet ouvrage qui se présente comme le meilleur manuel d’histoire du collège, conforme aux nouveaux programmes, précise-t-il, n’est pas un inconnu.

Sans doute a-t-il largement anticipé une sorte de demande et s’adapte-t-il à un marché porteur.
Les Clionautes étaient déjà intervenus sur un chapitre critique de ce « nouveau manuel d’histoire », avec un article de Stéphane Calvet.
Le forum des Clionautes à Béziers a été largement consacré à l’instrumentalisation de l’histoire par le locataire de l’hôtel de ville de la cité de Pierre-Paul Riquet.

La presse nationale et régionale en ont d’ailleurs largement rendu compte. ( Voir plus bas)

Les Clionautes ne sont pas apparus comme des défenseurs des programmes précédents, comme du programme du collège qui entre en vigueur, simultanément, dans quatre niveaux pour cette rentrée 2016. Nous avons par contre été auditionnés au conseil supérieur des programmes à plusieurs reprises et exprimé des propositions pour le moins constructives. Sans pour autant remettre en cause « le temps long de l’histoire » avec des approches thématiques et réaffirmé l’intérêt de poser des bases chronologiques, tout comme des repères dans l’espace, pour la géographie.

Le «nouveau» manuel d’histoire

Le manuel d’histoire du nouveau cycle 4 dirigé par Dimitri Casali et conçu sous les auspices de la Fondation Aristote qui milite pour « les innovations pédagogiques et l’Excellence » a été largement diffusé en version numérique et papier.
Cet ouvrage est présenté par ses concepteurs, en toute modestie, comme « tout simplement le meilleur manuel d’histoire de 5ème-4ème-3ème ». Comme il serait dommage de laisser passer une telle occasion d’ « amener nos élèves au meilleur », nous avons choisi comme comme devoir de vacances de pratiquer une lecture attentive de ce petit bijou pédagogique.

Effectivement, ce manuel se distingue sensiblement des manuels que nous avons l’habitude d’utiliser en classe sur plusieurs aspects.

Il s’agit, à travers l’enseignement de l’histoire au collège, et les auteurs assument ce choix, de faire aimer la France, sans doute pour redonner à notre jeunesse, en manque de repères et d’identité (nationale) la fierté d’être français.

Pour cela, l’accent est mis sur les grands personnages, censés faire l’histoire : rois, grands hommes politiques, généraux etc… Ce point de vue a pour effet de renvoyer, le plus souvent, les sans-grades ( le peuple) au rôle de figurants dans l’ombre de nos héros nationaux. À titre d’exemples, dans le chapitre portant sur la 1ère Guerre mondiale, on trouve 6 documents sur des généraux ( photo et brève notice biographique) contre 5 de soldats, en majorité en position de combat, et dont l’individualité s’efface au profit d’un être collectif, la nation en armes . Pas un seul document sur les civils, les femmes, les troupes indigènes. Autre exemple pris dans le programme de quatrième: le chapitre sur « l’Europe de la révolution industrielle » qui est présenté ici comme un hymne au progrès économique et technique, n’offre aucun document sur les conditions de travail concrètes des ouvriers. À quoi bon en effet, puisque selon les auteurs, “la classe ouvrière émerge. Les conditions de vie s’améliorent. Les disettes disparaissent. La nourriture coûte moins chère, le peuple accède aux biens de consommation. (…) Mais la population rurale se concentre de plus en plus dans les villes, soumise à l’alcoolisme et au risque de paupérisation.”. Les auteurs, manifestement, ont lu « L’Assommoir », laissant « Germinal » pour la prochaine édition…

La France des généraux…et des grands hommes

Pour faire aimer la France, le manuel fait logiquement la part belle à l’histoire nationale. Ainsi, les chapitres sur les deux guerres mondiales insistent sur l’aspect proprement militaire des conflits du point de vue français. Par exemple, le débarquement de Normandie a l’honneur d’un paragraphe entier sur 3 dans le cours consacré à « la victoire des Alliés » et de 3 documents sur 5, tandis que la bataille de Stalingrad est expédiée en deux phrases… La Résistance est traitée pour l’essentiel sous l’angle de la résistance extérieure gaulliste et militaire, alors que la résistance intérieure, ses motivations, ses acteurs, ses actions (surtout quand celles-ci ne sont pas directement militaires…) est abordée en quelques lignes , sans document s’y référant explicitement.

Autre différence majeure avec nos manuels classiques: la partie « cours » est très dense, avec un récit des faits très étoffé. C’est sans doute cela qui justifie aux yeux des auteurs l’excellence de leur manuel sur le marché… En tant qu’enseignants nous doutons que la plupart de mes élèves soient capables d’assimiler tant de choses à leur âge… Quelle est la vocation d’un manuel? D’ être utile aux élèves ou de séduire les parents et les grands-parents nostalgiques d’une certaine façon de raconter l’histoire?

Selon les auteurs, leur manuel est “richement illustré”. Ils le sont tous de nos jours, mais passons… Effectivement, beaucoup de photos, tableaux et dessins sont censés susciter l’émerveillement de nos élèves, mais combien de documents sont-ils véritablement exploitables et utilisables pour une une analyse critique en classe?
Un portrait de Pétain, c’est bien; mais une affiche de propagande du Maréchal eût sans doute été plus un choix plus judicieux sur le plan pédagogique. Pourquoi aussi peu de documents-sources écrits ( souvent remplacés par des textes écrits par les auteurs)?

Les auteurs prétendent que leur manuel est conforme aux nouveaux programmes d’histoire de collège. À voir… Par exemple, le chapitre de troisième libellé dans le programme officiel «civils et militaires dans la 1e Guerre mondiale» et intitulé dans le manuel « La première guerre mondiale » se résume pour l’essentiel à une histoire militaire du conflit. Les civils et la dimension économique et industrielle du conflit sont quasiment ignorés. Comment, dans ces conditions, aborder avec nos élèves la notion de guerre totale? Quant au génocide arménien, il est traité en toute fin du chapitre (le bilan humain) en un court document statistique relégué en bas de page…

Autre exemple à propos du régime de Vichy, défini dans le programme officiel comme « négateur des valeurs républicaines ». La présentation que fait le manuel de cette question est peu explicite. Certes, il est dit que le régime de Vichy est «  autoritaire et que la liberté et l’égalité des citoyens n’existent plus ». Mais , à aucun moment, il n’est dit en toutes lettres que ce régime est anti-républicain; aucun document ne permet de le démontrer en classe.
Par ailleurs, la formulation de certains faits semble assez malheureuse, en particulier au sujet des juifs. Je cite: « Pétain s’engage dans une politique de collaboration avec l’occupant et participe activement à la politique antisémite d’Adolf Hitler. Dès Octobre 40, il autorise l’internement des juifs étrangers et interdit à tous les juifs d’exercer de nombreux métiers ». Ici, un extrait du statut des juifs d’octobre 40 aurait suffi pour démontrer le caractère antisémite intrinsèque du régime de Vichy et par voie de conséquence son caractère intrinsèquement anti-républicain sur le plan des valeurs…

On peut aussi être surpris par le commentaire de cette affiche très souvent utilisée dans les manuels qui explique, encore une fois de façon peu subliminale que les valeurs «Travail – Famille – Patrie» permettent à la France de tenir debout…

Les auteurs prétendent être irréprochables sur le plan scientifique. Nous y avons pourtant relevé un certain nombre d’approximations dans l’expression écrite et d’erreurs historiques. À l’impossible nul n’est tenu, mais enfin , pour un manuel qui vise l’excellence, cela mérite d’être souligné. Passons sur « de Gaulle reconstitue l’armée française… » en 1940. Les pages consacrées à la 4ème République , au nom de la sacro-sainte cohérence chronologique, contiennent des inexactitudes: il n’y a pas une seule Assemblée élisant le Président de la République , mais deux…
Le Président n’est pas réduit à une fonction purement honorifique, même si celui-ci a peu de pouvoirs. Dans le paragraphe sur la résolution de la crise de mai 68, trois erreurs historiques ont été relevées: Pompidou organise les accords de Grenelle, pas ceux de Matignon; la 4ème semaine de congés payés relève de la loi (votée en 69) et non des accords entre partenaires sociaux; la manifestation gaulliste sur les Champs Élysées ne se produit pas au lendemain du discours de de Gaulle , mais au même moment. C’est un détail, certes, ( alors pourquoi l’évoquer dans un manuel de troisième?), mais cette petite erreur chronologique change radicalement l’interprétation historique de ce fait…

Beaucoup d’inexactitudes

Les auteurs affirment que leur « point de vue est équilibré et fédérateur ». Mais autour de quelles valeurs au juste? Nul n’est besoin d’être un politologue averti pour percevoir clairement l’orientation des auteurs. Pour reprendre la typologie classique de René Rémond, nous pourrions la définir comme relevant de la droite bonapartiste, par la faveur accordée aux hommes providentiels . Ainsi, «le bilan de la Révolution et de l’Empire» est essentiellement une mise en exergue de l’œuvre de Napoléon: 6 documents sur 8, dont une photo de l’Arc de triomphe… Un document évoquant les droits de l’homme aurait été plus judicieux. Le général de Gaulle obtient lui aussi un traitement de faveur , avec 13 documents iconographiques ( photos)! Les pages sur la quatrième République servent en réalité de faire-valoir à la République gaullienne, en jouant sur le contraste instabilité vs stabilité et autorité, et par voie de conséquence, déclin vs puissance et rayonnement de la France…

Sur le plan économique, l’orientation est très libérale. Ainsi, sur les mutations économiques et sociales de la France depuis les années 70, les élèves apprendront que « plusieurs causes expliquent la persistance de ce drame social ( le chômage). Les fortes impositions empêchent les entreprises d’embaucher. Les contraintes administratives et normatives découragent les chefs d’entreprise de recruter.(…) De nombreuses entreprises sont privatisées, ce qui a des effets positifs sur l’emploi et la consommation, mais des pôles de conservatisme demeurent. La France a du mal à s’adapter à la mondialisation. ». Rassurez-vous, Pierre Gattaz ne fait pas partie des rédacteurs. La vision libérale est une vision des choses qui peut se défendre. Mais ce genre de propos n’a pas sa place dans un manuel de collège. Contentons-nous de faire saisir à nos élèves l’ampleur des mutations économiques depuis 40 ans et leurs conséquences sociales, ce sera amplement suffisant au collège.

De Charles Martel à Louis XIV

Si l’histoire contemporaine, comme nous avons pu le voir plus haut, traduit clairement les orientations idéologiques des auteurs et du concepteur de cet ouvrage, on retrouve la même démarche dans les premières parties du manuel, dès les premières pages, à propos de l’Europe carolingienne et de la personne de Charles Martel.
Charlemagne occupe une très large place dans le premier thème qui est abordé : « chrétienté et islam, des mondes en contact ». Cette période carolingienne occupe 12 pages avec une mention de Charles Martel, «sauveur de la chrétienté». L’évocation de l’affrontement de 732 relève très largement de la construction mythique, avec ces : « cavaliers arabes, montés sur des chevaux légers rapides,[qui] tourbillonnent autour des Francs qui résistent tel un bloc immobilier compact « solide comme un rempart de glace ».

Sans vouloir reprendre les arguments à propos d’une récupération « identitaire » du personnage, il conviendrait tout de même de redonner à cette bataille de Poitiers son importance historique spécifique. La seule nuance qui est introduite dans ce long récit, absolument pas adapté à des élèves de classe de cinquième, est tout de même de montrer que « contrairement à la légende, sa victoire près de Poitiers est loin de mettre fin aux raids musulmans dans le royaume des Francs. »
Tout comme le locataire de l’hôtel de ville d’une cité méridionale qui veut retrouver « la France de Charles Martel », les auteurs de ce manuel semblent avoir oublié, en légende d’une enluminure catalane montrant les Arabes en Espagne, que ces derniers, maître de la péninsule Ibérique, ne peuvent pas multiplier les incursions « en France », dans un pays qui n’existe pas encore.

La volonté d’insister sur « les racines chrétiennes de la France » se retrouve également dans l’évocation de Pépin le Bref, présenté comme le fondateur de la royauté sacrale, et la sainte ampoule passe du rang de symbole, à celui d’objet historique incontestable. On rajoute par ailleurs que l’original fut détruit en 1793 sur ordre de la Convention, et si cette précision est exacte, elle est davantage destinée à marquer une distance avec la période de la révolution française qu’à éclairer la réflexion chronologique d’un élève de 12 ans !

Au passage, cette sainte ampoule apparaît de nulle part, et donc le document historique que cette représentation pourrait constituer, n’est pas datée.

Ce type de réflexion critique ne s’inscrit pas nécessairement dans la négation du rôle de la chrétienté dans la construction du territoire qui devient la France par la suite, mais simplement dans une démarche très clairement pédagogique. À propos de la constitution de cette dynastie sacrale, celle des carolingiens « promis à un avenir grandiose », on aurait pu montrer justement la préoccupation de ces princes de bien marquer leur indépendance en la légitimant sur une base territoriale, par rapport à la prétention universaliste de l’Église catholique et du Pape de Rome.

La vocation de cet ouvrage, et particulièrement dans ce chapitre, est bien de satisfaire les parents, ou les grands-parents, ayant une certaine orientation idéologique, plutôt que des élèves. Sur des termes comme le « Saint Chrême », un auteur de manuel scolaire ou un professeur, gagnerait à s’appuyer sur une définition. À moins d’imaginer que cette Onction, qui n’est pas non plus définie, relève de l’évidence, connue par tous.

La présentation de Charlemagne, page 24, relève là aussi de la construction idéologique. Charlemagne, que l’on présente comme « l’empereur à la barbe fleurie », est considéré comme très pieux,– on pourrait avoir une appréciation plus nuancée, eu égard à ce que les chroniques historiques rapportent sur sa vie sentimentale et ses relations avec les femmes –, avec comme seule préoccupation d’accroître la puissance des Francs et de faire triompher partout le christianisme. Il en devient, cela est évoqué directement dans le récit, « un véritable missionnaire de la foi ».
Toujours sur ce chapitre, l’iconographie apparaît pour le moins discutable, le sacre de Charlemagne est représenté par une peinture de 1861, la bataille de Poitiers par une peinture de 1837, quant à l’armée de Charlemagne, évocation de la renaissance carolingienne par des illustrations dont le style rappelle celui des publications des années 1950.

Toujours en classe de cinquième, dans le thème 3, « transformation de l’Europe et ouverture sur le monde 16e et XVIIe siècle », on découvre le personnage de Louis XIV, conformément au programme, sur un déroulé de 14 pages. Un spécialiste de l’histoire des relations internationales pourrait sans doute apprécier la carte de la page 144 sur la constitution du royaume de France avec sa position centrale en Europe environnée d’états ennemis de la France, et les conquêtes territoriales visant à la constitution d’un glacis défensif. Il faudrait s’interroger sur la capacité d’un élève de 12 ans à s’initier aux arcanes de la géopolitique à l’époque moderne.

Pour ce qui relève de l’initiation aux sciences politiques, les ambitions des auteurs de ce manuel apparaissent tout de même comme assez orientées. Aucune hésitation pour citer le penseur politique Alexis de Tocqueville pour lui faire dire avec une citation qui aurait pu mériter un meilleur éclairage : « qu’il y avait plus de liberté sous la monarchie absolue qu’à son époque. »
Cela suffit pour en tirer la conclusion suivante : « sa légitimité [celle de Louis XIV] ne fait aucun doute. Ce petit encadré de la page 148 mériterait d’ailleurs un beaucoup plus long développement à propos du message subliminal qu’il envoie.

Pour reprendre la formule malheureuse adoptée par une loi proposée à l’Assemblée nationale en 2005 et heureusement abrogée, l’ouvrage aborde très largement « le bilan positif du règne de Louis XIV ». Sans vouloir rentrer dans une logique de comptable qui élabore des bilans, avec un actif et passif, du positif et négatif, on peut tout de même s’étonner que la révocation de l’Édit de Nantes, et les dragonnades, pas plus que la révolte des camisards, c’est-à-dire la lutte armée des protestants cévenols ne soit évoquée. Faut-il voir dans cet oubli, dans un chapitre pourtant très complet dans lequel on cite pas moins de sept ministres du gouvernement du Roi, l’idée que les protestants ne participaient pas de la grandeur de la France pendant ce que l’on a pu appeler le Grand siècle ?

Nous pourrions continuer encore longtemps rechercher dans cet ouvrage les postures idéologiques qui sont, il ne faut pas s’en cacher, clairement orientées. L’inspirateur qui n’en est pas à son coup d’essai va sans doute réaliser « un coup éditorial ». On pourrait aussi se demander, dans le contexte actuel, si ce n’est pas une façon de se positionner, comme la référence en matière d’histoire d’une nouvelle majorité politique après les élections présidentielles de 2017 ?

Pour ce qui concerne les Clionautes, et quelles que soient les majorités politiques, comme praticiens de l’histoire et de la géographie, nous refusons très clairement cette instrumentalisation de l’histoire, ces pressions incessantes de lobbyings mémoriels ou autres qui au final discréditent nos pratiques enseignantes.
Lors du colloque de Montpellier de 1984, le jeune enseignant, devenu aujourd’hui président des Clionautes, avait participé à l’élaboration de ce texte qui réaffirmait « la place de l’enseignement de l’histoire et la géographie, disciplines scientifiques et de formation, dans tous les ordres d’enseignement ». Ce combat est toujours d’actualité. Et cela est d’autant plus vrai que les falsificateurs, comme certains élus locaux, les marchands de soupe éditoriale, les animateurs d’émissions historiques sont devenus légion.

À ce titre, nous n’avons pas de complexes à dire aux universitaires, aux chercheurs, à ceux qui exercent la responsabilité en matière de mise en œuvre des enseignements de nos disciplines, nous pensons notamment à l’Inspection générale, et aux cadres intermédiaires de l’éducation nationale, aidez nous !
À tous les professeurs d’histoire et de géographie, au public éclairé qui fait la différence entre la connaissance historique et les mythes, nous réaffirmons ce principe fort, celui que nous sommes allés dire face à l’hôtel de ville de Béziers : « nous sommes des sentinelles, nous ne laisserons passer aucune instrumentalisation de l’histoire d’où qu’elle vienne ! »

Un article promotionnel sur l’ouvrage de Casali a été publié dans le Figaro Magazine du 2 septembre. La journaliste prend à partie les éditions Nathan.. « Dont les manuels sont truffés de passages propres à inspirer un profond rejet de ce pays »…
Je vais sans doute réagir et demander quelles sont les compétences en matière d’enseignement de l’histoire de cette personne… ( L’article est disponible sur demande)

les profs d’histoire font acte de résistance face à Robert Ménard

Le Figaro: Béziers: des professeurs défendent l’histoire