Extrait du site du ministère :

«En donnant accès à tous les élèves, quel que soit leur lieu de vie ou leur origine sociale, à des informations variées et des ressources culturelles et pédagogiques de qualité, en permettant l’adaptation de l’enseignement aux besoins et aux rythme de chacun, le numérique pourrait être un facteur important de réduction des inégalités et d’inclusion scolaire. Encore faut-il que les conditions techniques, matérielles et intellectuelles soient réunies pour que cette démocratisation de l’accès au savoir et cette inclusion aient véritablement lieu. Le déploiement du très haut débit dans les établissements, par exemple, l’équipement et l’aménagement des espaces et des temps scolaires, l’éducation des enfants à la recherche et au traitement de l’information… doivent y contribuer.

Selon une étude PISA, en France, le milieu familial explique 28 % de la variation dans les performances scolaires des élèves, faisant de l’hexagone l’un des pays où l’environnement familial a le plus d’impact dans la réussite d’un enfant.

Pour autant, la fracture numérique ne semble plus de même nature qu’il y a 20 ans. Si elle était due avant tout à des inégalités d’équipement ou de connexion, il apparaît maintenant que ce sont les différences en termes de culture numérique et d’usages qui sont plus importantes.

Dans ce nouveau contexte, les questions posées sont :

  • Quels moyens faut-il mettre en œuvre pour réduire la fracture numérique ?
  • Quelles sont les conditions pour que le numérique contribue à la réduction des inégalités ?»