Petite reflexion et conclusion personnelle suite a la synthèse réalisée sur le sujet

Le vidéoprojecteur, un outil performant au service de la classe…

Quand, où (quand on en a un 😉 ?

– Le vidéo peut être utilisé à tous les cours, ponctuellement (selon le lieu et la disponibilité au sein de l’établissement ou le projet de l’enseignant)… ou jamais !
– Salle informatique, salle de classe, ou salle « polyvalente » permettant le regroupement d’élèves de plusieurs classes dans le cadre de projets particuliers ou d’expérimentation de nouvelles formules de travail (2 profs, 2 classes ensemble par exemple).
– Il peut être utilisé pendant toute la durée d’un cours ou pour une courte séquence seulement.

Pourquoi le vidéopro ?

– L’utilisation du vidéoprojecteur n’est pas cantonnée à la PREAO (Présentation Assistée Par Ordinateur). Tous les logiciels peuvent être utilisés (il peuvent être d’ailleurs lancés pendant une préao…). Toutes les sources d’informations aussi (Internet, DVD, CDROM, documents et fichiers du disque dur, sources externes type caméra)… productions du prof et/ou des élèves.

– Le vidéoprojecteur améliore considérablement le confort et la qualité de la communication, car il permet de rendre plus visibles (ou audibles) TOUS les types de documents classiquement utilisés dans le cadre des cours : doc. (cartes, films ou extraits, textes, sons…), ou toutes les manipulations du professeur et des élèves sur ces documents (ex. construction d’un croquis, d’une carte, analyse d’une image etc…).Il apporte (une fois installé) un plus indéniable en diminuant considérablement le temps consacré à certaines tâches : écriture au tableau, mise en œuvre des matériels habituels ainsi remplacés… on peut alors facilement envisager de faire appel à des vidéos, sons, cartes, photos, dans un même cours.
– Le panel de documents utilisables est considérablement augmenté par rapport aux cours habituels où le prof doit souvent se restreindre à utiliser les ressources du manuel « local », ou se trouve limité par les contingences matérielles et financières (TV, radio, repro sur papier ou transparents de documents…). Exemple : ressources provenant d’Internet, de cd-Rom et dvdrom, productions personnelles du prof ou d’élèves…
– Bien sûr, le vidéoprojecteur n’est qu’un outil : toute la réflexion pédagogique habituelle, en particulier sur la place consacrée à l’activité des élèves, reste de mise. Toutes les activités habituelles restent possibles, mais elles peuvent être souvent rendues plus attractives par une bonne utilisation de l’outil par le choix de documents plus adaptés au projet de l’enseignant, par une communication améliorée…

Différents niveaux d’utilisation.

A ) Pour les enseignants…
1. Aucune compétence en info, ou réticence face à l’outil à poss. de participer à l’élaboration des contenus, de participer à une séance avec un collègue « avancé » en regroupement de classes apportant ainsi ses compétences sur les contenus habituels au groupe.
2. Utilisateur Tice confirmé : possibilité de présenter l’animation si petite formation à la prise en main de l’outil et des logiciels utilisés.
3. Maîtrise du/des logiciel(s) utilisé(s) : Réalisation ou amélioration de la séance.
4. Formation, accompagnement des collègues pour la prise en main de l’outil.

B )Pour les élèves…

1.Elève complètement passif. (Là y a un problème !) 😉
2.Elève actif mais n’utilisant pas du tout les TICE.
3.L’élève utilise le matériel, par exemple pour proposer « sa solution » à un problème lors d’un exercice.
4.L’élève est producteur, dans le cadre d’un projet, d’un travail à l’aide des tice (ex : une préao, une page web, un croquis…) qu’il présente ou qui est présentée avec le vidéoprojecteur.

A propos des séquences produites et de leur diffusion.

Comme pour les autres cours, il y a avantage à « mutualiser » et diffuser sur Internet les productions. Chacun gagne du temps sur les préparations de cours… Pour la diffusion sur Internet se pose avec plus d’acuité que dans le cadre de l’utilisation en classe le problème des Droits relatifs aux documents utilisés. Une façon de faciliter la réalisation et diffusion de séquences par les enseignants serait de faciliter la mise à disposition de documents libres de droits, ou au moins de préciser, pour les documents cités en références dans les programmes, les ressources disponibles et leur situation du point de vue des droits à respecter pour leur utilisation. Cela éviterait à un enseignant d’avoir à faire de longues recherches pour respecter la légalité. C’est, si j’ai bien compris, l’objectif de l’Espace Numérique des Savoirs… en cours d’expérimentation dans quelques établissements seulement…

Conclusion :

L’utilisation du vidéoprojecteur, comme celle des Tice en général, ne peut que se développer dans l’éducation, à l’image de ce qui se passe dans la société. Nous vivons une mutation profonde (« révolution » ?) qui n’en est probablement qu’à ses balbutiements, et si les équipements sont encore bien inégalement répartis entre les établissements, nombreux sont les enseignants qui se sont emparés de l’outil pour en explorer les possibilités d’utilisation, entraînant progressivement les collègues dans l’aventure.

Mauriange Eric