Ce mercredi les Clionautes participeront à une nouvelle audition du Conseil supérieur des programmes. Cette réunion est destinée à nous présenter les futurs programmes de terminale générale (tronc commun et spécialité) et technologique.
Depuis un an, l’association travaille à des propositions et répond présente aux diverses sollicitations de l’institution.

  • Vendredi 8 mars dernier, ce fut une audition à la DEGESCO consacrée aux programmes du lycée professionnel.
  • Jeudi 14 mars, nous étions également présents lors de la présentation du premier projet de programme de la future option intitulée « droits et grands enjeux du monde contemporain ».
  • Nous serons également présents lors de la future réunion consacrée aux projets de programmes en EMC.

Malgré les délais très (trop) courts laissés à la réflexion, et parallèlement à notre travail journalier et notre investissement auprès de nos élèves, nous travaillons, parfois dans l’urgence, aux propositions. Forts des débats et des réflexions qui nourrissent nos divers groupes numériques qui réunissent nos membres et au-delà, notre capacité d’analyse est ainsi mise à contribution et nos formulations nourries des observations et des propos formulés par chacun.
Malgré le scepticisme grandissant chez certains de nos membres face à cette réforme, il nous apparaît important de participer et d’éviter la politique de la chaise vide, contre-productive à nos yeux. 

Il faut que nos adhérents, et au-delà tous les professeurs d’histoire et de géographie aient la certitude que pour ce qui concerne la défense de nos disciplines, leur rôle dans la construction de la Cité, notre mouvement sera toujours présent.
Il n’y a pas de fatalité à ce qu’une réforme des programmes, une de plus, ne se traduise par le désenchantement de ceux qui seront, sur le terrain, en charge de la mettre en œuvre. Cela dépend de vous !

L’équipe qui s’est constituée lors des discussions au conseil supérieur des programmes est désormais parfaitement affûtée. Et pourtant, chacun sait les délais qui nous sont imposés.
Nous sommes déjà les premiers à avoir publié une séquence pour l’enseignement de spécialité en classe de première.

Et cela justifie, s’il en était besoin, l’engagement que nous avons pris, sans jamais envisager le moindre compromis, pour que cet enseignement de spécialité soit assuré par les historiens géographes.

C’est pourquoi les Clionautes persisteront à répondre présent, porteurs de propositions offensives et constructives. 

Déborah Caquet – Cécile Dunouhaud – Ludovic Chevassus – Bruno Modica