par Christian Delage, historien et réalisateur, enseignant à l’université Paris 8 et directeur de l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP). Modérateur : Anthony Gautier, journaliste en résidence au Cercil.

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Pour juger les crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont constitué, à Nuremberg, un tribunal international. À cette innovation majeure, ils ont ajouté, sous l’influence des Américains, deux expériences inédites : présenter des images animées comme preuves à l’audience et filmer les sessions du procès pour les constituer en archives historiques.

Autorisés à pénétrer dans les tribunaux jusqu’en 1953, les photographes ne le furent plus ensuite. Depuis 1981, leur présence, comme celle des reporters de télévision, se limite au début et à la fin de l’audience, avant que ne commence l’interrogatoire et après que le verdict a été prononcé. Christian Delage abordera comment les pratiques filmiques ont été mises en place lors des procès des Khmers rouges ou des auteurs du génocide des Tutsi.

 

Organisée en écho à la thématique “La puissance des images” des Rendez-vous de l’histoire de Blois avec le Réseau des Cafés historiques en région Centre-Val de Loire.