Au sein de la communauté scientifique, le réchauffement climatique n’est quasiment plus mis en doute, de débat porte désormais sur ses causes et ses conséquences, tout comme les actions à mener pour lutter contre ces changements ou s’y adapter.

A noter l’absence de Valérie Masson-Delmotte. A première vue, le débat est maintenu mais sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique.

Les premières alertes datent de 1955 et le rapport de 1979 signé Jule Charney apparait une pièce maitresse mais n’ayant pas amené le bouleversement souhaité du fait de son caractère modeste et synthétique. Le sommet de Rio en 1992 constitue une troisième date importante.

Les manifestations commençant désormais à être visibles, le climatoscepticisme tend à diminuer, notamment dans la presse mais il en reste dans certaines couches de la société.

Concernant les causes, lors de la création du GIEC en 1988, il n’y a pas encore de réelle certitude sur le fait que le dérèglement du climat résulte de l’activité humaine et il n’y a pas non plus de garantie que ce dérèglement aille dans le sens d’une augmentation des températures.

S’ensuit une stratégie consistant à « jeter du doute » sur la question pour retarder les décisions importantes et difficiles à prendre.

Il est rappelé que le GIEC a besoin de l’approbation d’experts nationaux de textes qui, au départ, sont mondiaux.

L’échelle régionale, plus restreinte, permet plus facilement de l’expérimentation.

La diversité et l’inégalité des effets du changement climatique selon les territoires sera différemment reçue : peut-on imaginer des comportements de résignation dans le sous-continent Indien alors que les Pays-Bas, habitués à la construction de digues, seraient davantage actifs ?

Il n’y a pas de raison valable d’opposer atténuation du réchauffement climatique et adaptation aux conséquences de celui-ci. Un troisième ancrage, celui des droits humains (le droit à un environnement sain) est à convoquer d’autant que la jeunesse est perturbée par cette situation et cela s’en ressent sur le vote, en crise.

Des critiques sont émises sur la dimension financière des analyses du GIEC qui semble prendre trop de poids par rapport à l’ingénierie et à la technique pourtant cruellement nécessaires.

Finalement, les populations les plus frappées sont les plus fragiles et les moins résilients et subissent en quelque sorte la double peine.