O. Milhaud ciblera son discours plutôt sur les prisons, sujet sur lequel il a beaucoup travaillé. J. Estebanez quant à lui nous parlera de la situation dans les zoos, tandis que R. Krafft nous parlera des logiques des passeurs dans les migrations clandestines qui mettent en place un nouveau système d’emprisonnement avec rançon pour les migrants (il n’a pas eu le temps de réellement aborder ce point). Enfin D. Daeninckx a des personnes qui ont fait de la prison dans son entourage et a particulièrement étudié la situation des peuples colonisés ou emprisonnés en Nouvelle-Calédonie.

Un homme dans une cellule, ses conditions :

D. Daeninckx: Il existe beaucoup de livres sur les lieux qui enferment le vivant comme Cannibale, livre parlant des zoos humains ou L’enfant du zoo pour les enfants relatant l’exposition de 1831 à la Porte Dorée
O. Milhaud ciblera son discours plutôt sur les prisons, sujet sur lequel il a beaucoup travaillé. J. Estebanez quant à lui nous parlera de la situation dans les zoos, tandis que R. Krafft nous parlera des logiques des passeurs dans les migrations clandestines qui mettent un nouveau système d’emprisonnement avec rançon pour les migrants (il n’a pas eu le temps de réellement aborder ce point)
Prenons la vision de Karembeu, un kanak, en 1997-1998, certain y associe l’image d’un crocodile anthropophage face à celle d’un footballeur (« Au négatif du monde »), vision de Daeninckx ou de Milhaud ? D. Daeninckx a des personnes qui ont fait de la prison dans son entourage (Charlie Bauer: Lumière noire), il a été aussi à proximité d’intellectuels et de personnes qui y sont confrontées, des personnes ont fait de la prison politique dans sa famille (camps de concentration, femme espagnole qui avait un père dans les brigades internationales, camps pour les Algériens… : la prison Barberousse). La peine de mort était alors majoritairement utilisée pour ces raisons politiques. On a un déficit d’explications sur l’utilisation de la peine de mort en France et dans les colonies… avant 1981.

J. Estabenez : Il nous parle de son étude du zoo de Montréal, sur ce que font des animaux et des humains ensemble dans un zoo. Quelle est la disposition des acteurs par rapport aux autres en prenant le zoo comme un objet de pouvoir ? Quand on s’intéresse à l’enfermement des animaux est-ce qu’on porte un œil particulier sur l’univers carcéral ? Il y a des conjonctions dans l’histoire des deux institutions ! Le plan de la ménagerie de Versailles donnerait l’image de la prison idéale. Une question qui se pose aujourd’hui est le changement de statut pour les animaux, passant de l’ordre de sujet à celui d’individu.

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