Manifeste pour une Société française d’histoire politique

            La Société française d’histoire politique (SFHPo) propose de promouvoir et développer les recherches qui s’effectuent dans la spécialité du « politique », à toutes les époques et dans tous les territoires.

               Elle s’appuie sur l’héritage de Maurice Agulhon (La République au village), de René Rémond (Pour une histoire politique) et de Serge Berstein (Axes et méthodes de l’histoire politique) afin de poursuivre l’étude : des formes de politisation dans le temps long, des crises et des registres d’action dans le temps court, de la mise en place et de la vie des institutions et des partis, des élections dans toutes leurs dimensions sans oublier les lieux inattendus du politique et autres « objets politiques non identifiés », jusqu’à l’usage du numérique en politique.

            Grâce à l’ouverture récente d’archives, à la multiplication des ressources en ligne et au renouvellement des questionnements, il s’agit d’appréhender toujours mieux le phénomène politique à toutes les échelles auxquelles il se déroule et dans une démarche d’histoire croisée en posant notamment la question des transferts.

            Œuvrant à la promotion de l’histoire politique et de son rôle dans la Cité, la SFHPo souhaite mettre l’accent sur les actrices et les acteurs, sur les organisations, sur les discours, idées et pratiques qui ont façonné et transformé la politique ; cela dans une perspective transdisciplinaire permettant le dialogue avec les politistes, les sociologues, les anthropologues, les géographes et les juristes.

            Elle s’adresse aux chercheuses et chercheurs, aux doctorants et docteurs ainsi qu’aux étudiants de master. Elle souhaite également, en complémentarité avec d’autres associations existantes nationales et internationales, associer le plus possible les collègues de l’enseignement secondaire en proposant des bibliographies, des séminaires, des colloques ou des journées d’étude, des présentations de thèses et de mémoires inédits. À cet effet, elle se dote des outils numériques nécessaires pour faire le lien entre toutes et tous.

Les membres fondateurs

À l’initiative de : Alya AGLAN (professeure d’histoire contemporaine, Université de Paris 1 Sorbonne), Sylvie APRILE (professeure d’histoire contemporaine, Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense), Mathias BERNARD (professeur d’histoire contemporaine, Université de Clermont-Auvergne), Judith BONNIN (MCF d’histoire contemporaine, Université de Bordeaux-Montaigne), Alain CHATRIOT (professeur d’histoire contemporaine, SC-PO Paris), Fabien CONORD (professeur d’histoire contemporaine, Université de Clermont-Auvergne), Olivier DARD (professeur d’histoire contemporaine, Université Paris-Sorbonne), François DUBASQUE (MCF d’histoire contemporaine, Université de Poitiers), Jean-Étienne DUBOIS (docteur en histoire contemporaine, professeur de lycée), Fanny Gallot (MCF d’histoire contemporaine, Université Paris-Est Créteil), Sabine JANSEN (professeure d’histoire contemporaine, CNAM), Bernard LACHAISE (professeur d’histoire contemporaine émérite, Université Bordeaux-Montaigne), Mathilde LARRERE (MCF d’histoire contemporaine, Université de Paris-Est Marne-la-Vallée), Christine Manigand (professeure d’histoire contemporaine, Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle), Frédéric MONIER (professeur d’histoire contemporaine, Université d’Avignon), Anne-Laure OLLIVIER (professeure CPGE, Poitiers), Pauline PICCO (docteure en histoire contemporaine, professeure de lycée), Jenny RAFLIK (professeure d’histoire contemporaine, Université de Nantes), Gilles RICHARD (professeur d’histoire contemporaine, Université Rennes 2), Sabrina Tricaud (professeure CPGE, Le Mans), Matthieu TROUVÉ (maître de conférences, IEP de Bordeaux), Gilles VERGNON (MCF-HDR en histoire contemporaine, IEP de Lyon), Jean VIGREUX (professeur d’histoire contemporaine, Université de Bourgogne), Alexis VRIGON (docteur en histoire contemporaine, professeur de lycée)