Si vous êtes promenés dans les rue de Saint Dié des Vosges, ce début d’octobre, peut-être avez-vous aperçu de drôles de panneaux noirs accrochés le long d’un grillage, sur lesquels les passants sont invités à écrire leurs idées.

Cet atelier, à l’initiative de Louis Marrou, Philippe Guerry, et des étudiants de l’Université de La Rochelle s’adresse à un large public. Il connait un franc succès. Une demi-heure après l’installation du dispositif, les panneaux sont déjà bien remplis.

La démarche proposée reproduit celle de l’artiste américaine Candy Chang qui a initié ce dispositif en 2011 à la Nouvelle-Orléans. Passant devant une maison qui allait être démolie, elle s’est faite le porte-parole du bâtiment en y installant un tableau noir avec des craies et l’inscription « Before I die… ». Très vite les passants se sont prêtés au jeu et ont inscrit leurs remarques sur le tableau. Depuis, ce dispositif a été reproduit sur plus de 1000 murs depuis dans 70 pays en 35 langues.

Le dispositif présenté à Saint Dié aujourd’hui s’articule autour de quatre panneaux :

  • le premier intitulé « Avant que je meurs… », clin d’œil à l’artiste,
  • le second « La géographie, ça sert à … », en référence à Yves Lacoste,
  • le troisième « Quand je rêve à l’Australie, je… », en lien avec le pays invité du FIG 2015,
  • et enfin le dernier est une invitation à la rêverie « Je rêve de … ».

Les inscriptions sont pleines d’humour et révèlent les représentations et les aspirations des passants. Ainsi l’Australie évoque les kangourous, les grands espaces, l’aventure, le paradis mais 24 heures d’avion. La géographie ne sert pas (ou plus) à faire la guerre mais la paix, à aimer et découvrir le monde et à se repérer et à avoir un diplôme.

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